Présentation du jazz manouche, style révélé par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli dans les années 30. Les musiciens manouches actuels lui vouent un véritable culte, dont la célébration se concrétise par un festival qui a lieu tous les ans à Samois-sur-Seine.
Au corps plus large et moins épais qu’une folk, avec des cordes fixées à la caisse par un cordier métallique selon un mode plus proche du violon que des guitares, la guitare manouche possède un pan coupé. Elle est également dotée de six cordes métalliques (souvent de marque Argentine).
La rosace, quant à elle, est souvent assez étroite et ovale ; sur d’autres modèles, elle est au contraire plus grande que sur une guitare classique, et en forme de trapèze arrondi. Réalisée à l’origine sous la marque Selmer, d’un luthier italien du nom de Maccaferri qui lui donnera cette forme singulière, elle sera utilisée par de nombreux musiciens de jazz qui l’apprécient pour son son particulièrement puissant et clair, mais surtout très reconnaissable (se rapprochant un peu du son dut « feutré »). C’est Django Reinhardt qui la popularisera vraiment, et la rendra indissociable de son style communément appelé le jazz manouche. Au xxie siècle, les jazzmen manouches héritiers de Reinhardt (comme Biréli Lagrène, Fapy Lafertin,Tchavolo Schmitt, Stochelo Rosenberg ou encore Yorgui Loeffler) continuent d’utiliser ce type de guitare. Depuis quelques années, ce style de jeu devient à nouveau populaire. |
Les vidéos
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Liens
www.gypsy-guitars.com